mardi 23 avril 2024

La maison d’Orson Welles - Orvilliers



3332e jour - Les Pompidou (voir post d’hier) ne sont pas les seuls résidents célèbres ayant vécu à Orvilliers. Orson Welles et l’actrice Oja Kodar, sa compagne, y ont possédé une propriété située dans un parc de 2,5 ha – propriété dans laquelle ils ont vécu de 1970 à 1974. Le réalisateur de “Citizen Kane” l’a revendue, plus tard, au moment de rentrer aux États-Unis.
Ici ont été tournées quelques scènes de “The Other Side of the Wind” ou de “Vérités et Mensonges”.
La maison est longtemps restée à l’abandon. Après être passée entre plusieurs mains, elle a été vendue, ainsi que le terrain, à Nexity qui projetait de construire un “quartier”. Les riverains ont dénoncé un projet “inapproprié à la taille du village – celui-ci, qui comptait 610 habitants, devant accueillir une centaines de nouveaux résidents. Nexity, après s’être engagé à construire une classe supplémentaire dans l’unique école du bourg ainsi qu’une cantine, a fini par triompher. Le promoteur s’est engagé également à rétrocéder à la commune la maison d’Orson Welles qui est toujours “debout” mais n’est pas loin d’être une ruine.
Cinquante-deux maisons ont été construite sur le terrain dans le cadre d’un ensemble immobilier dont le nom, “Les jardins du cinéaste” prête forcément (tristement) à sourire…



 

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lundi 22 avril 2024

Le monde d’avant - Orvilliers



3331e jour - Hier soir, j’ai regardé “Adresse : “Elysée”, un documentaire immersif réalisé par Hubert Knapp sur la vie de Georges Pompidou, tourné pendant la première année de son mandat, en 1970. On y voit le chef de l’État dans l’exercice de ses fonctions mais aussi dans le privé, en famille, en vacances, en week-end…



Au fil des images, on découvre par exemple le président dans sa maison du lot, à Cajarc ou faisant un break le temps d’un week-end à Orvilliers dans les Yvelines. Et bien sûr, j’ai voulu aller voir à quoi pouvaient ressembler les lieux aujourd’hui.



C’est troublant, en se promenant dans le village, de découvrir des enseignes, des mentions, des inscriptions sur les murs de l’ancienne poste, par exemple, qui devaient être familières aux Pompidou…



À Orvilliers, ils habitaient une maison blanche qui s’appelait (qui s’appelle toujours), étonnant clin d’œil, LA MAISON BLANCHE. C'était une autre époque : le plus surprenant à mes yeux c’est que les fenêtres de la maison donnaient directement sur la rue, et les rideaux n’étaient pas forcément tirés.
Les forces de l’ordre étaient limitées pour protéger le premier homme de l’État. D’ailleurs, ici ou à Cajarc, il lui arrivait de conduire lui-même, sans le moindre gendarme, sans le moindre garde du corps à ses côtés.



Sa femme et lui sont enterrés dans le minuscule cimetière qu’il y a à la sortie du bourg – une tombe quelconque parmi d’autres tombes quelconques… Et je crois que ça aussi ça dit quelque chose de ce monde du début des années soixante-dix, qui semble, bien que proche, si lointain.

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vendredi 19 avril 2024

Kinshasa à la tombée du jour









3330e jour - Aux abords de la rivière Kalamu, au sud de Kinshasa. La pénombre gagne, on ne voit pas grand chose et, bien sûr, c’est fascinant.
Plus tard, on essaye de se documenter sur cette rivière aperçue, aux rives couvertes de déchets. On lit un article sur le site du Potentiel, journal local :
Kinshasa — Les riverains de la rivière Kalamu se plaignent souvent des inondations, mais ils sont en partie responsables de cet état de choses. Ce cours d'eau est en effet devenu la décharge finale des eaux usées, des immondices et surtout des excréments humains. […] Des tonnes de déchets ménagers et des immondices provenant des lieux publics environnants, notamment les marchés, sont déversés chaque jour dans le lit de la rivière Kalamu, à Kinshasa. Les berges sont remplies d'ordures. Pire, les toilettes des maisons longeant la rivière déversent directement les matières fécales dans ce cours d'eau. […]. Pourtant, cette rivière reste très sollicitée aussi bien par les pêcheurs qui en tirent du poisson que par les fabricants des briques et autres laveurs de voitures. Cet affluent du fleuve Congo est aussi un lieu de baignades pour les enfants des quartiers environnants et ceux de la rue. Enfin, c'est avec l'eau de la rivière Kalamu que les femmes maraîchères arrosent les légumes qu'elles vont vendre sur la plupart des marchés de Kinshasa.

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jeudi 18 avril 2024

Plongée dans une image - Kinshasa









3329e jour - La plupart du temps, il faut bien l’avouer, les photos dans Street View sont sans grand intérêt graphique. Il arrive cependant que la qualité d’image, la lumière, les couleurs, provoquent le ravissement. Il arrive même que dans un seul panoramique l’on puisse vouloir capter/enregistrer plein d’images. C’est le cas ici, sur l’avenue de la Victoire à Kinshasa.

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mercredi 17 avril 2024

Chercher l’ombre - Milan



3328e jour - Aux abords du Naviglio Grande un jour de mai. De toute évidence, il fait chaud, suffisamment en tout cas pour qu’il soit souhaitable de chercher l’ombre.

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mardi 16 avril 2024

D’un portrait l’autre - Paris



3327e jour - Les pelouses de Reuilly. La semaine dernière, j’y suis allé en “repérage” dans Street View parce que dans l'après-midi j'avais quelqu'un à photographier – je cherchais un espace vert dans le quartier. L’endroit me semblait parfait mais quand finalement nous nous sommes pointés sur place, les grilles du parc, à mon grand désarroi, étaient fermées. Les pelouses ne rouvriront pas avant l’automne car ici aussi on prépare les JO. C’est sur les pelouses de Reuilly en effet qu’on est en train d’installer le camp de base des 5000 militaires qui assureront la sécurité des jeux. Le camp sera baptisé camp Alain Mimoun en hommage au champion olympique du marathon de 1956. Mes portraits, il a fallu que j’aille les faire ailleurs. Ne me restent que les images faites dans Street View – parfois, la vie est plus facile dans les mondes virtuels.

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lundi 15 avril 2024

Het Zinneke - Bruxelles




3326e jour - Rue des Chartreux (Karthuizersstraat) à Bruxelles. C’est d’abord l’Invader que j’ai remarqué, que j’ai voulu photographier. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser qu’il y avait aussi, dans le champ, ce facétieux chien surpris en train d’uriner…
Wikipédia : Het Zinneke, aussi appelée Zinneke-Pis, est une sculpture en bronze de Tom Frantzen qui représente un chien en train d'uriner contre un potelet. Installée depuis 1999 à l'angle de la rue des Chartreux et de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains à Bruxelles, elle a été commandée par le comité de quartier des Chartreux pour attirer les touristes. […] En dialecte bruxellois, Zinneke désigne, à la fois, la petite Senne, la rivière qui contournait Bruxelles, et un chien bâtard.
La semaine commence bien (je crois).

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vendredi 12 avril 2024

La destinée d’un tore - Bellflower



3325e jour - Bellflower dans le comté de Los Angeles. Dans les années cinquante, ici, a ouvert un restaurant de la chaîne Big Donut Drive In. À la fin des années soixante-dix, le Big Donut Drive In est devenu Taco Hour. Les propriétaires du lieu ont gardé le donut qui se voyait de loin, ils l’ont repeint. Et, allez savoir pourquoi, ils ont éprouvé le besoin de lui ajouter des aiguilles d’horloge… Aujourd’hui, le donut devenu tacos est un bagel (un bagel c’est toujours mieux qu’un tacos). Et, bien sûr, je ne peux m’empêcher de me questionner sur ce qu’il sera dans vingt ou trente ans.




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jeudi 11 avril 2024

Ce que l’on ne voit pas à la télé - Sao Paulo










3324e jour - Les traces de gomme en gros plan ::: les herbes qui essayent de se frayer un chemin au cœur du béton, du goudron ::: les jointures imparfaites des bordures ::: les à-côtés ::: le détail, image arrêtée, du tracé ::: le circuit sans la moindre voiture, loin du tumulte de la course… Entend-on des oiseaux ? des chiens qui aboient à proximité ? des enfants qui jouent ?

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